2014

Gilles Barbier, Le Festin, 2014 © AAPERTURA

« Le Festin » de Gilles Barbier, la dernière acquisition du MAM

L’idée de réaliser un festin obsède Gilles Barbier depuis de nombreuses années. Son amour pour la gastronomie trouve des échos et des représentations dans la bande-dessinée (banquets d’Astérix et Obélix) ou dans le cinéma (de la Grande Bouffe au Festin de Babette).

En référence au registre du « memento mori » tel que le pratiquait les peintres du XVIIe, l’œuvre ouvre une réflexion sur le pourrissement, l’affaissement, le socle. La solidité des éléments du banquet hyperréalistes, moulés dans de la résine ou composés de plastique, semble garantir la permanence de leur état, figé au moment où le banquet s’apprête à commencer. Cependant leur grande ressemblance avec des denrées périssables laisse imaginer leur décrépitude et leur pourrissement, comme l’annonce d’un désastre à venir.

Le Festin II, 2014
Résine, peinture à l’huile, plantes en plastique, éléments divers , 165 x 330 x 115 cm

> Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

 

Bill Viola, 2014 © AAPERTURA

Bill Viola

05 Mars 2014 – 21 Juillet 2014, Grand Palais, Galeries nationales

« Je suis né en même temps que la vidéo ( I was born at the same time as video) »

Bill Viola est sans conteste le plus célèbre représentant de l’art vidéo. Un large corpus de son oeuvre, allant de 1977 à aujourd’hui, mêlant tableaux en mouvement et installations monumentales, est pour la première fois présenté au Grand Palais. Dans une quête à la fois intimiste et universelle, l’artiste exprime son cheminement émotionnel et spirituel à travers de grands thèmes métaphysiques – vie, mort, transfiguration…

Commissariat : Jérôme Neutres , conseiller du Président de la RMN – GP et Kira Perov, Executive Director du Studio Bill Viola

Grand Palais, Galeries nationales

 

Lucio Fontana, 2014 © AAPERTURA

Lucio Fontana, Rétrospective

Du 25 avril au 24 août 2014, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente l’une des plus importantes rétrospectives de Lucio Fontana (1899-1968). Considéré comme un des grands visionnaires du vingtième siècle, son œuvre a marqué plusieurs générations d’artistes, d’Yves Klein à aujourd’hui. Pour la première fois en France depuis 1987, plus de 200 sculptures, toiles, céramiques et environnements permettent d’offrir une vision globale de son parcours atypique et de ses changements de styles.

Le parcours chronologique de l’exposition couvre l’ensemble de sa production, de la fin des années 1920 à sa mort en 1968, à travers tous ses grands cycles : sculptures primitives et abstraites, dessins, céramiques polychromes, œuvres spatialistes, toiles perforées, œuvres informelles, environnements, Tagli (Fentes), Nature, Fine di Dio, Venezie, Metalli, Teatrini, etc, oscillant entre geste conceptuel épuré et profusion de matières et de couleurs jouant avec le décoratif.

L’exposition, réalisée avec la collaboration de la Fondazione Lucio Fontana, met en valeur la diversité de sa création, entre abstraction et figuration, quête métaphysique et incarnation, utopie et kitsch, fascination technologique et matières informes. Ses toiles fendues, devenues des icônes de l’art moderne, sont mises en regard d’œuvres moins connues, notamment ses sculptures des années trente et ses céramiques, la plupart présentées pour la première fois en France.

Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

 

Expo Inside, 2014 © AAPERTURA

INSIDE, Exposition collective

19/10/ 2015  au 10/01/2015, Palais de Tokyo

Avec : Jean-Michel ALBEROLA, Dove ALLOUCHE, Yuri ANCARANI, Sookoon ANG, Christophe BERDAGUER & Marie PEJUS, Christian BOLTANSKI, Peter BUGGENHOUT, Marc COUTURIER, Nathalie DJURBERG & Hans BERG, DRAN, Marcius GALAN, Ryan GANDER, Ion GRIGORESCU, HU Xiaoyuan, Eva JOSPIN, Jesper JUST, Mikhail KARIKIS & Uriel ORLOW, Mark MANDERS, Bruce NAUMAN, Mike NELSON, Numen/For Use, Abraham POINCHEVAL,  Araya ASDJARMREARNSOOK, Reynold REYNOLDS & Patrick JOLLEY, Ataru SATO, Stéphane THIDET, TUNGA, Andra URSUTA, Andro WEKUA, Artur ZMIJEWSKI

Inside propose au visiteur une traversée à l’intérieur de soi dont l’espace d’exposition serait la métaphore. Cette immense odyssée, tant physique que psychique, invite à traverser deux niveaux du Palais de Tokyo métamorphosé par les artistes de façon à ce que, d’une installation à l’autre, nous soyons toujours à l’intérieur d’oeuvres qui nous conduisent en nous, de la peau jusqu’à nos pensées les plus secrètes.

Palais de Tokyo

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