OPEN MUSEUM # 4 ALAIN PASSARD
Alain Passard, passé maître dans l’art de découper, accommoder, présenter, cuisiner le monde végétal, expose sa célèbre sculpture de homards ou ses collages. Il a aussi choisi de montrer, avec la complicité de la commissaire Valentine Meyer, les artistes comme Soutine, issu des collections du musée de Lille, ou d’autres œuvres qu’il a fait venir comme Arman, Gilles Barbier ou Claude Lévêque.
Cette quatrième version de l’Open Museum de Lille explore donc les thèmes des jardins et saisons, la gourmandise et la tension qui règne en cuisine.
> Palais des Beaux Arts, Lille
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Eli Lotar (1905 – 1969)
du 14 février au 28 mai 2017, Jeu de Paume, Concorde, Paris
Photographe et cinéaste français d’origine roumaine, Eli Lotar (Eliazar Lotar Teodorescu, Paris, 1905-1969) arrive en France en 1924 et devient rapidement l’un des tous premiers photographes de l’avant-garde parisienne. Proche de Germaine Krull qui lui apprend le métier, et plus tard des surréalistes, il publie dans les revues d’avant-garde — Vu, Jazz, Arts et métiers graphiques —, et participe à plusieurs expositions internationales majeures, parmi lesquelles « Fotographie der Gegenwart », « Film und Foto », « Documents de la vie sociale ».
A PIED D’OEUVRE (S)
Une exposition du 40e anniversaire du Centre Pompidou au sol de la Monnaie de Paris
31.03 – 09.07 / 2017
Camille Morineau, directrice des expositions et collections à la Monnaie de Paris, inaugure sa programmation culturelle par un commissariat sur une idée de Bernard Blistène, directeur du Musée national d’art moderne, avec un sujet essentiel de l’histoire de la sculpture du 20e siècle : le passage de la verticalité propre à la sculpture et au monument à l’horizontalité et à son rapport immédiat au sol.
Commissaire Camille Morineau, directrice des expositions et collections à la Monnaie de Paris
Sur une idée de Bernard Blistène, directeur du Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle
Commissaires associés : Mathilde de Croix, Monnaie de Paris, Frédéric Paul, Conservateur, Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle
Emmanuel Saulnier, Black Dancing
Du 03/02/2017 au 08/05/2017, Palais du Tokyo
Emmanuel Saulnier développe un travail essentiellement sculptural, en dialogue constant avec la pratique du dessin. Bien que le verre soit son matériau de prédilection, l’artiste explore le potentiel de la matière au sens large. Son œuvre se confronte à des problématiques telles que la mémoire collective, la présence et la disparition.
Commissaire : Katell Affres
Emmanuelle Lainé
Where the rubber of our selves meets the road of the wider world
Œuvres in situ / Anémochories, Du 03/02/2017 au 10/09/2017, palais de Tokyo
Emmanuelle Lainé réalise un gigantesque trompe-l’oeil sous la forme d’un arrêt sur image. Construite par plans successifs, surimpressions et décalages intempestifs, cette installation inédite s’inspire des réflexions menées par de nombreux théoriciens sur la figure du cyborg et le corps machinique.
L’ESPRIT DU BAUHAUS
du 19 octobre 2016 au 26 février 2017, Musée des Arts Décoratifs, Paris
« Architectes, sculpteurs, peintres, tous nous devons retourner à l’artisanat » écrit l’architecte Walter Gropius dans son manifeste du Bauhaus. Fondé en 1919 à Weimar, dissout en 1933 à Berlin face à la montée du nazisme, le Bauhaus est une école d’enseignement artistique qui s’est imposée comme une référence incontournable de l’histoire de l’art du XXe siècle. Elle a été créée par Gropius pour rendre vie à l’habitat et à l’architecture au moyen de la synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie.
> Musée des Arts Décoratifs, Paris
2016
Maurizio Cattelan : Not Afraid of Love
21 octobre 2016 – 08 janvier 2017, Musée de la Monnaie Paris
Cette exposition à la Monnaie de Paris, sous le commissariat de Chiara Parisi, est une exposition qui sera profondément «habitée» par Cattelan. Un choix d’œuvres, dont l’image reste pour toujours accrochée à la rétine, seront exposées dans les salons XVIIIème siècle de la Monnaie de Paris. Irrévérencieux, génial, facétieux, drôle, grave, provocateur, cynique, potache, Maurizio Cattelan n’est jamais là où on l’attend. Les visages de Cattelan sont autant d’uppercuts qui nous laissent KO. Et c’est là son paradoxe ultime, sa capacité géniale à transformer une fuite en pirouette sublime : Cattelan n’aura jamais été aussi présent dans une exposition, et pourtant chacune de ses œuvres hurle son absence.
L’effigie de Cattelan, l’art de la mise en scène, sera le cœur battant de l’exposition à la Monnaie de Paris.
Un début de réponse à son interrogation aussi pince-sans-rire que métaphysique « y-a-t-il une vie avant la mort ? ».