Nan Goldin, 1st day in quarantine, Brooklyn, NY, 2020, Paris, Marian Goodman Gallery (© Nan Goldin – Courtesy of the artist and Marian Goodman Gallery © Nan Goldin)
LES CHOSES
UNE HISTOIRE DE LA NATURE MORTE
12 octobre 2022 – 23 janvier 2023 au Musée du Louvre
Avec l’exposition «Les choses » le Louvre remet à l’honneur un genre souvent considéré comme mineur malgré son succès auprès des amateurs: la nature morte. L’expression française«nature morte », née à la fin du 17e siècle, définit mal ce qui est en réalité la représentation d’un amoncellement de choses, parfois bien vivantes, associées selon un ordre choisi par l’artiste. Le mot « chose » adopté par l’exposition semble donc plus adéquat pour traiter cette thématique dans son ensemble.
Depuis les débuts de l’humanité, les hommes s’intéressent à l’observation et à la représentation des choses. Celles-ci occupent une place importante dans nos vies en tant qu’objets matériels, bien sûr, mais également symboliques. Leur représentation a donc beaucoup à nous apprendre sur l’évolution de la pensée, et sur la vie quotidienne d’hier à aujourd’hui. Le genre de la nature morte permet ainsi d’entrevoir les croyances, les peurs ou encore les désirs et les rêves de l’être humain, au fil des époques et dans diverses cultures. Il nous invite aussi à questionner notre attachement actuel aux choses, entre surconsommation et préoccupations environnementales et écologiques.
L’exposition présente près de 170 œuvres réparties en 15 sections chronologiques allant de la Préhistoire au 21e siècle. Si la nature morte ne devient un genre pictural indépendant qu’au 17e siècle, les premières sections de l’exposition montrent que l’histoire de la représentation des choses commence bien avant cette date. Les haches préhistoriques (3500 avant notre ère), exposées en début de parcours, témoignent de la volonté de représenter les choses avant l’invention de l’écriture. Dans l’Antiquité, en Égypte ou en Mésopotamie, les choses représentées sur les bas-reliefs ou les tables d’offrandes funéraires accompagnent les morts pour qu’ils ne manquent de rien dans l’au-delà.

Edvard Munch
Un poème de vie, d’amour et de mort
du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023 au Musée d’Orsay
En collaboration avec le musée Munch d’Oslo, le musée d’Orsay consacre une exposition au célèbre peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944) dont l’œuvre dans son ampleur – soixante ans de création – et sa complexité demeure pourtant en partie méconnu.
L’œuvre de Munch occupe dans la modernité artistique une place charnière. Elle plonge ses racines dans le XIXe siècle pour s’inscrire pleinement dans le suivant. Plus encore, son œuvre tout entière est innervée par une vision du monde singulière lui conférant une puissante dimension symboliste qui ne se réduit pas aux quelques chefs-d’œuvre qu’il a créés dans les années 1890. Dépassant le symbolisme fin-de-siècle, Munch transcende ce mouvement au-delà de son apogée pour en faire l’épine dorsale de son œuvre, lui conférant ainsi sa grande cohérence.
I… I… I… (2019), Ryan Gander
ŒUVRES IN SITU
jusqu’au 31 décembre 2024 à la Bourse de Commerce Pinault Collection
La volonté de privilégier le dialogue entre les oeuvres et leur contexte architectural, naturel et urbain est en effet un trait fort de l’identité des musées de la Collection Pinault. A Venise, les marbres et les plafonds peints du Palazzo Grassi, les murs de brique et les poutres de la Pointe de la Douane, dialoguent avec les reflets changeants de l’eau… Ces éléments non-standard, dont on aurait pu redouter qu’ils contraignent – voire compromettent – la présentation des œuvres, sont au contraire une source d’inspiration pour les artistes. Ils sont aussi une manière de proposer aux visiteurs une expérience de l’art singulière, contextualisée, « ici et maintenant ».

Graciela Iturbide
Heliotropo 37
du 12 février au 29 mai 2022 à la Fondation Cartier
Du 12 février au 29 mai 2022, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Heliotropo 37, la première grande exposition en France consacrée à l’ensemble de l’œuvre de la photographe mexicaine Graciela Iturbide, des années 1970 jusqu’à aujourd’hui. Pour cette véritable exposition-portrait, l’artiste nous a ouvert les portes de son studio au 37 calle Heliotropo à Mexico, l’un des chefs-d’œuvre de l’architecte Mauricio Rocha qui conçoit également la scénographie de l’exposition. Heliotropo 37 rassemble plus de 200 images, des œuvres les plus iconiques aux photographies les plus récentes, ainsi qu’une série en couleur réalisée spécialement pour l’exposition.

La Collection Morozov
Icônes de l’art moderne
du 22.09.2021 au 03.04.2022 à la Fondation Louis Vuitton
L’exposition événement réunit plus de 200 chefs-d’œuvre d’art moderne français et russe des frères moscovites Mikhaïl Abramovitch Morozov (1870-1903) et Ivan Abramovitch Morozov (1871-1921).
La Collection Morozov. Icônes de l’art moderne rassemble un ensemble d’œuvres d’artistes français et russes parmi les plus iconiques de cette Collection : Manet, Rodin, Monet, Pissarro, Lautrec, Renoir, Sisley, Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Bonnard, Denis, Maillol, Matisse, Marquet, Vlaminck, Derain et Picasso aux côtés de Répine, Korovine, Golovine, Sérov, Larionov, Gontcharova, Malévitch, Machkov, Kontchalovski, Outkine, Sarian ou Konenkov.
Sophie Calle, Orsay, 2020 © Musée d’Orsay
SOPHIE CALLE et son invité Jean-Paul Demoule
Sous-titre LES FANTÔMES D’ORSAY
Du 15 mars au 19 juin 2022 au Musée d’Orsay
Dans la gare d’Orsay et son hôtel désertés, Sophie Calle s’est choisi comme abri une chambre à l’abandon, la 501. Nous sommes en 1978. Elle y passe des journées entières, pendant des mois, éprouvant la désolation d’un lieu, comme un espace archéologique où tout a été délaissé.
« Les fantômes d’Orsay » est une œuvre totale de Sophie Calle, tissant un aller-retour permanent entre ses débuts et l’ensemble de sa création : on y retrouve la multiplicité des formes qu’elle adopte, de la photographie à la poésie, du ready-made à la composition, à la collaboration, et son unique capacité à tisser des récits, à faire tenir ensemble en permanence le cheminement personnel et la multiplicité d’un lieu, d’une histoire, et de chacune et chacun d’entre nous.
Self portrait, Charles Ray
Charles Ray
12 février – 20 juin 2022 au Centre George Pompidou
Le corpus de Charles Ray, s’il est restreint en quantité (une centaine d’objets à ce jour) est extrêmement riche. Son travail interroge le spectateur : qu’est-ce qu’une sculpture ? Les réponses de l’artiste sont multiples. Grâce à une profonde connaissance de l’histoire de l’art sculptural, des sculptures archaïques grecques jusqu’aux réalisations de ses contemporains, le travail de Charles Ray se distingue par son immédiateté.
Marcel Proust
Un roman parisien
Jeudi 16 décembre 2021 – Dimanche 10 avril 2022 au Musée Carnavalet
Le musée Carnavalet – Histoire de Paris commémore le 150e anniversaire de la naissance de Marcel Proust (1871-1922). Consacrée aux rapports de Marcel Proust à Paris, où se déroule l’essentiel de son existence, l’exposition Marcel Proust, un roman parisien interroge pour la première fois la place de la ville dans le roman proustien.

Les Chats de Geluck
s’exposent en plein air sur les Champs-Elysées
L’exposition « Le chat déambule » de Philippe Geluck a finalement pris place à ciel ouvert le 26 mars 2021 sur les Champs-Elysées, entre la Place de la Concorde et le Théâtre Marigny.
Sur l’avenue parisienne la plus célèbre du monde, les visiteurs peuvent admirer la performance artistique et rire à l’humour de l’artiste belge.
« À travers ces vingt pièces, j’espère apporter au public de la joie, du rire et une certaine poésie surréaliste que nous affectionnons en Belgique », confie Philippe Geluck.
« Enfin un peu de culture ! Ca fait tellement de bien de goûter à la légèreté de Geluck, c’est une bouffée d’oxygène », s’émerveille une passante. Une légèreté qui a tout de même nécessité 20 tonnes de bronze puisque chaque statue pèse entre 800 et 1200 kilos. La plus grande d’entre elles, Sur le fil, mesure 2,80 mètres.
Visibles jusqu’au 9 juin, les 20 sculptures – dont trois fontaines – déambuleront ensuite dans une dizaine de villes françaises parmi lesquelles Bordeaux et Caen, avant de terminer leur périple à Bruxelles en Belgique. Les statues rejoindront ensuite leurs acquéreurs.




